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Ma paralysie du sommeil

  • La Melo et ses Marmots
  • 29 mars 2016
  • 4 min de lecture

Tableau Le Cauchemar de Johann Heinrich Füssli

Cet article se divisera en 2 parties, la première partie se composera de mon expérience et la deuxième partie sera plus technique en expliquant ce qui se passe vraiment d'un point de vue médical.

Mon témoignage

Je me réveil en sursaut, je sens que ca ne va pas, j'aperçois l'heure et il est 3h du matin.

Je ne me sens pas bien, je suis sur le ventre, mon corps est tout engourdi et quelque chose cloche vraiment.

Quand soudain, j'entends un bruit très distinctement, comme un grognement et le plancher qui craque, la chose se déplace et se dirige vers le lit.

Je sens le lit s'affaissait la où elle met les pieds puis je la sens s'assoir sur moi...

Je veux me retourner pour réveiller l'homme, pour qu'il attrape la batte de baseball mais rien, impossible de bouger, elle me maintient la tête dans l'oreiller et plus j'essaie de bouger et plus elle m'enfonce la tête et l'air commence à me manquer.

Du coin de l'œil, j'aperçois une forme au dessus de moi, ce n'est pas distinct mais surtout je l'entends, elle grogne ou elle a une respiration très rauque, impossible de déterminer.

Les larmes m'inondent les yeux, je vais crever comme une merde dans mon lit sans même pouvoir me défendre, j'ai la haine, je tente de lutter mais tout s'accélère.

Dans un élan d'espoir, j'essaie de me redresser sur les avant bras, rien, impossible, j'ai l'impression qu'ils sont plusieurs sur moi et que chacun me tient un membre et surtout ces grognements qui ne cessent et qui se rapprochent de mon oreille.

La chose s'énerve et m'écrase de tout son poids, je sens même ses os des fesses s'enfonçaient dans mon dos pendant que ma tête s'enfonce dans l'oreiller, je ne vois plus rien et je n'arrive plus du tout à respirer.

Je suffoque, je m'entends agoniser, je tente de crier mais rien ne sort, j'ai l'impression que ma tête et mes poumons vont exploser, je tente d'apercevoir une dernière fois ce qui est en train de me tuer et je vois la chose plus clairement, elle est squelettique, je crois voir des cheveux longs et surtout ces grognements gutturaux qui ne cessent pas et qui me foutent la chair de poule.

Je me sens partir... puis le trou noir.

Le matin, je me rappelais de tout et j'ai tout raconté à l'homme.

Explications

La « paralysie du sommeil » est un trouble du sommeil qui arrive à l’endormissement ou au réveil. Caractérisée par l’impossibilité de bouger ou de parler, elle est souvent associée à une sensation de présence inquiétante et à des hallucinations. L’état de paralysie dure généralement de quelques secondes à plusieurs minutes. C’est un trouble du sommeil relativement fréquent : 20% de la population en aurait fait l’expérience, en particulier lors de l’adolescence.

Ce trouble qui survient lors d’états intermédiaires entre la veille et le sommeil se produit le plus souvent au moment du réveil matinal ou à la fin d’une sieste au cours de la journée.

La paralysie peut se produire quelle que soit la position du corps, mais elle a lieu plus fréquemment quand le dormeur est étendu sur le dos.

Dans cette condition, le dormeur qui se réveille se sent complètement paralysé, incapable de bouger les membres, de parler ou de crier. Cet état désagréable peut durer de quelques secondes à plusieurs minutes. L’expérience est souvent d’autant plus mal vécue que, dans les deux tiers des cas, elle s’accompagne d’hallucinations visuelles ou tactiles.

Elle est souvent associée à une intense sensation d’épouvante et de terreur.

Le Mécanisme de la paralysie du sommeil

Durant la phase de sommeil paradoxal (sommeil avec rêves), le corps est paralysé. Cette atonie musculaire, visant à nous empêcher d’agir pendant nos rêves, est la conséquence de l’inhibition des motoneurones spinaux par un neurotransmetteur, la glycine. Normalement, les hormones se dissipent avant la fin du rêve et avant le réveil. Dans de rares cas cependant, les hormones continuent à annihiler les fonctions motrices du corps lorsque la personne est éveillée : celle-ci se retrouve paralysée.

Sous l’emprise de la peur, le cerveau, encore dans un état de conscience intermédiaire entre le songe et l’éveil, essaie de trouver une explication à cette paralysie et produit l’entité ou la présence effrayante. La plupart du temps, le seul fait d’expliquer le mécanisme de la paralysie du sommeil aux personnes qui en souffrent fait non seulement disparaître la peur mais aussi les hallucinations associées.

Plusieurs études montrent que 20 à 30% de la population a expérimenté au moins une fois dans sa vie une forme légère de paralysie du sommeil, en particulier lors de l’adolescence.

Les causes habituellement associées à la paralysie du sommeil sont la fatigue, le stress, l’anxiété, un changement soudain dans les habitudes quotidiennes (déménagement, changement de travail) ou une mauvaise hygiène de sommeil (horaires de sommeil irréguliers).

Différents niveaux d’hallucinations

L’inconvénient principal de la paralysie du sommeil réside dans les hallucinations éventuelles et l’effroi qu’éprouvent les personnes affectées.

Lorsque la paralysie est accompagnée d’hallucinations, il existe plusieurs degrés d’hallucination, pouvant varier de l’illusion fugace à l’hallucination complète où la personne est convaincue d’avoir vécue une expérience réelle. Dans les deux tiers des cas, les personnes éprouvent juste la sensation d’une présence ou d’une entité.

Cette présence est la plupart du temps « ressentie », le sujet ayant l’impression qu’elle est hors du champ de vision, debout dans la pièce ou assise sur le lit.

Parfois cette présence paraît inquiétante, inquisitrice ou maléfique.

Plus rarement, elle peut se montrer agressive, et s’asseoir sur le torse du dormeur pour essayer de l’étouffer ou de l’étrangler.

Partout dans le monde, en Occident comme en Orient, ce phénomène a donné naissance à diverses représentations : Old Hag (la vieille sorcière) en Amérique du Nord ; incubes et succubes en Europe ; le Broyeur d’os dans les pays baltes, etc.

D’autres types d’hallucinations sont parfois rapportées : sonores (craquements, claquements dans la tête ou la nuque, bruits secs, bangs, sonneries) ; tactiles (contacts physiques, sensation d’être tiré par les pieds, vibrations dans le corps, tremblements) ; visuelles (tâches lumineuses, auras, boules de lumière, perception des objets dans le noir) ; kinesthésiques (sensations de flottement, de chute ou d’expérience hors du corps).

Mis à part le coté dérangeant des impressions décrites plus haut pouvant engendrer du stress et de l’anxiété, la paralysie du sommeil ne présente pas de réel danger. (source: CIRCEE)

Cela t'est il déjà arrivé aussi?

Commentaires


Quand il n'y en a plus, il y en a encore ...
Un mot doux et pailleté à me dire peut être?

Tu savais que

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